LES CÉPAGES
Cinsault, syrah, grenache, …
Comme pour les rouges, l’appellation Pic Saint Loup est autorisée en rosé avec les mêmes cépages que pour les rouges.
Selon le cahier des charges de l’appellation d’Origine Pic Saint Loup, les rosés doivent être composés de deux cépages principaux (syrah, grenache noir, mourvèdre). La syrah doit représenter au moins 30 % de l’encépagement total. Le cinsault est limité à 30 %, et les cépages »accessoires » autre que le cinsault (cournoise, grenache gris, …) sont limités à 10 %. Les rendements maximums sont de 45 hectolitres par hectare après la 4 ème année de plantation.
Selon les conditions climatiques, les volumes de production varient, parfois avec de très faibles volumes (comme en 2017 par exemple) mais avec toutefois une production qui croit d’année en année.
La tendance est à l’élaboration de rosés plutôt clairs (d’intensité moyenne à faible), frais et fruités mais bien structurés et bien construits. On peut découvrir de beaux rapports qualité / prix. Ils ne sont pas servis uniquement l’été pour les grillades, mais ils se marient à merveille avec de nombreux mets toute l’année.
Quelques rares vignerons élaborent des rosés »de gastronomie » , ce terme est utilisé pour décrire des rosés qui accompagnent tout un repas. Ils sont parfois vinifiés en barriques. Ils sont souvent élaborés par saignée, par opposition au pressurage direct. Composés de syrah, mourvèdre ou grenache ces cuvées ont plus de caractère et de structure.